15 mai 2019
Aménagement dans un parc à metz
En amont du G7 de l’environnement, qui s’est tenu à Metz les 5 et 6 mai 2019, un village éco-citoyen rassemblant associations et institutions actrices du développement durable a pris place dans le jardin Jean-Marie Pelt (Metz) les 3 et 4 mai. Le Cerema y a été invité à présenter au grand public ses travaux en matière de biodiversité et écologie urbaine, dont certains sont réalisés en partenariat avec la Ville et la Métropole de Metz.

Un village éco-citoyen pour toucher le grand public 

Le Cerema au village du 67
Crédit: Vanille Taddei, Cerema Est

A l’occasion du G7 de l’environnement, qui a vu la réunion de l’ensemble des ministres de l’Environnement des pays du G7 élargi et la signature de la charte de Metz sur la biodiversité, la ville de Metz, la métropole de Metz et le collectif d’associations Ecomains ont organisé un village éco-citoyen pour impliquer le grand public dans cet évènement international.

Pendant deux jours, le jardin Jean-Marie Pelt a ainsi accueilli une centaine de stands, où acteurs associatifs ou institutionnels ont pu présenter leurs activités en matière d’éducation à l’environnement, d’agriculture urbaine ou encore de préservation de la faune et de la flore.

Le Cerema y a présenté les actions qu’il mène en matière de nature en ville, et plus généralement de prise en compte de la biodiversité dans l’aménagement.

Il a notamment présenté le projet Sesame (Services ÉcoSystémiques rendus par les Arbres Modulés selon l’Essence), mené par le Cerema, la ville de Metz et Metz Métropole.

L’ambition de ce projet est de pouvoir doter les collectivités d’un outil d’aide à la conception, en permettant la sélection d’essences d’arbres sur la base d’enjeux locaux (qualité de l’air, climat urbain, continuités écologiques…) et de contraintes (pollen allergène, racine pouvant endommager les réseaux ou la chaussée a proximité...).

 

Des travaux en faveur de la biodiversité et de la nature en ville

carte des continuités écologiques sur une zoneLe Cerema a par ailleurs présenté son savoir-faire en matière de continuité écologique. L’ensemble des zones vitales pour les animaux (réservoirs de biodiversité) et des éléments qui permettent aux espèces de circuler (corridors écologiques), sont affectés par les activités humaines.

Par la modélisation, l’observation de terrain et l'installation de "pièges photos" pour photographier le passage des animaux, le Cerema propose des solutions de restauration des corridors.

Ces travaux ont été illustrés par une cartographie des continuités écologiques au sud du Grand Nancy, et par la présentation de photos et de vidéos montrant le franchissement de différentes infrastructures par la faune.

Notons la participation du Cerema Est au projet de recherche ERC-Lynx dans le Grand Est, qui vise à comprendre les déplacements des lynx pour les modéliser, et développer un outil qui permettra aux acteurs locaux d'aménager le territoire en préservant la population de lynx boréal présente dans la région.

L'objectif est d'améliorer les continuités écologiques entre les différentes zones d'habitat du lynx boréal.

Les visiteurs ont également pu bénéficier d’explications sur la structure et le fonctionnement des différents types de toitures végétalisées, démontrant les services rendus par ces aménagements en terme de régulation du climat ou d’accueil de biodiversité.

Le Cerema s’appuie pour évaluer ces services rendus sur une plateforme expérimentale située au laboratoire de Nancy.

Dans le dossier SESAME : Intégrer l'arbre dans les projets de renaturation urbaine

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